Européennes: La dynamique est pour l'UMP et l'écologie

Publié le par verts

Midi libre :Édition du mardi 9 juin 2009
DR

V. A.

 

RAPPEL
Le PC, dans le Front de gauche, juste stable Dimanche, aux élections européennes, Sète n e s'est pas distingué de la tendance nationale . Ici aussi, la majorité présidentielle conforte sa prédominance dans le paysage politique avec 29,42 % soit près de 14 points de plus que pour la même élection en 2004. 
« Un score rassurant », estime le maire UMP de Sète François Commeinhes qu'il attribue notamment « au bilan de Nicolas Sarkozy en tant que président de l'Union européenne. Il a su donner une nouvelle impulsion à l'Europe », explique l'élu.
Comme à la présidentielle de 2007 et aux législatives suivantes, l'UMP continue en fait à asphyxier le FN. Avec moins de 8 %, l'extrême droite a perdu près de 7 % depuis 2004. Le parti présidentiel cantonne aussi les composantes souverainistes (Dupont-Aignan) ou eurosceptiques (De Villiers) de droite a des scores lilliputiens entre 1 et 2 %.
Autre enseignement de l'élection sétoise : la très forte poussée des écologistes. Europe écologie (Bové) flirte avec les 13 % et l'on peut ajouter le score non négligeable de l'alliance écologiste indépendante conduite par le Piscénois Patrice Drevet (4 %). Ainsi, tous les défenseurs de l'environnement réalisent près de 17 % à Sète contre 7,4 % à la précédente élection européenne. Très satisfaite, l'ancienne élue écologiste verte Roselyne Bahler explique : 
« C'est le résultat du travail de terrain et une prise de conscience que l'écologie n'est pas qu'environnementale mais aussi économique et sociale. » Ce résultat doit, selon la militante, amener le groupe local sétois à « travailler à être plus fort, à avoir plus d'adhérents. » Le scrutin sétois indique aussi que les positions des deux "principales" formations de gauche sont figées. Le score du Front de gauche, 16,40 %, est à peu près équivalent à celui du PC en 2004 (17,19 %). L'alliance Mélenchon-Liberti a permis au PC de maintenir sa force locale mais pas plus. Quant au PS, à 9,39 %, il est dans la moyenne, très faible, de tous ses résultats sétois depuis 2001, à l'exception notable des Européennes de 2004 où suivant l'élan national qui le portait à des sommets, il avait atteint ici 19,74 %. « C'est la confirmation que le PS, à Sète, n'est pas à reconstruire mais à construire » estime Sébastien Denaja, 9e sur la liste PS. « L'espoir, ici, est à gauche » poursuit le Sétois qui veut initier « une union de toutes les forces de gauche à Sète ».
Enfin, au niveau du centre, le Modem avec 5,02 % se tasse de plus de 2 % par rapport aux municipales de 2008 et il est loin des quelque 11 % réalisés par l'UDF en 2004. 


Jean-Pierre SOUCHE

Publié dans Politique Générale

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