Echos verts 3

Publié le par verts

Le journal des verts de Sète

 

EDITO « L’écologie » de droite ?  La voilà !

 

La « taxe carbone » est à la fois inefficace écologiquement et injuste socialement.

Inefficace ? il est urgent de  limiter à 2 degrés l’augmentation de la température, au-delà, une véritable  catastrophe nous attend. Cela nécessite de  diviser par quatre nos  émissions de CO2.

Pour cela, il fallait une taxe de 32 euros la tonne de CO2… elle est fixée à 17… Ce qui  ne fera pas baisser la consommation d’énergie et n’encouragera pas la transition vers des énergies propres.

Est-ce un  cadeau aux consommateurs électeurs ? Point du tout. Ce prix veut simplement  s’adapter  à celui du marché   des « quota de carbone » qui existent pour de grandes entreprises. Peut-on  encore faire confiance aux marchés boursiers pour réguler des prix  ? On peut en douter quand on voit où leur fonctionnement débridé,  leur spéculation  nous ont menés.carbone

Inefficace… et injuste ? On peut le craindre quand on voit toutes les exonérations:   sous

taxation du transport routier, des activités agricoles intensives, des compagnies aériennes…

 

Les gros pollueurs ne seront pas les payeurs, hélas.

Mais  surtout des plus grandes entreprises françaises opérant dans les secteurs de l’énergie, de la sidérurgie et de la pétrochimie. Notamment Total, EDF, GDF-Suez, Arcelor-Mittal qui bénéficieront d’un cadeau de 2 milliards d’euros par an jusqu’en 2013... alors qu’elles sont les plus fortes émettrices de gaz à effet de serre ! Et qu’elles font d’énormes bénéfices! Ainsi les entrepreneurs des PME et très petites entreprises paieront pour les actionnaires de ces multinationales françaises particulièrement polluantes : chercher l’erreur ! La  non-taxation de l’électricité : c’est une nouvelle prime au nucléaire. Elle va intensifier le recours au chauffage électrique. C’est  une aberration écologique. Cette énergie a  un taux de déperdition très important, et  est  impossible à réguler.  Les centrales nucléaires produisent trop ou pas assez.

Résultat : on fait appel à des centrales électriques fonctionnant au gaz et au charbon pour répondre aux pointes de la demande électrique, avec un bilan carbone désastreux. Et que dire des lourdes factures d’électricité que cela implique pour les locataires, en particulier dans les logements  collectifs et sociaux où l’on continue à imposer le tout électrique !

 

Une fausse égalité

Au nom d’une fausse égalité (d’autant plus scandaleuse que nous sommes dans une période

de crise sociale sans précédent depuis la deuxième guerre mondiale), le gouvernement et sa majorité sont restés arc-boutés sur la « compensation forfaitaire»,

la même pour tous, totalement déconnectée du revenu des ménages. Pas question de toucher aux inégalités qui n’ont pourtant cessé de se creuser : la  défense du pouvoir d’achat se limite ... aux ménages situés dans la tranche la plus élevée de l’impôt sur le revenu, et même ceux bénéficiant du bouclier fiscal !

 

Une vraie contribution verte

La Contribution Climat Energie des ménages que défendaient les Verts était bien différente:

pas question d’alourdir le budget des ménages les plus modestes. Un «chèque vert», sous condition de ressources, serait affecté à des produits et services qui contribuent à la baisse des émissions de chaleur, par exemple: alimentation bio et équitable ou de proximité (type AMAP), produits d’entretien de la maison bio, solutions de chauffage écologiques, transports écologiques, collectifs ...

 

Encore faut-il que l’offre existe, ainsi les mesures individuelles ne suffisent pas.  Il faut que, en même temps, les responsables  politiques développent les transports en commun, l’isolation des logements, la revitalisation des commerces de proximité, etc.  Ce qui serait possible avec les bénéfices tirés d’une juste contribution.

Enfin,  la création d’une Contribution Climat énergie des entreprises enclencherait la transition d’une fiscalité qui pénalise le travail vers une fiscalité qui protège l’environnement.

 

L’écologie, ce n’est pas dépenser plus, c’est dépenser mieux.

 

LES VERTS SE POSITIONNENT SUR L’INTERCOMMUNALITE

Le groupe local des Verts de Sète partage la volonté exprimée par les votes successifs des élus de la majorité de Thau Agglo (sud du Bassin de Thau incluant notamment Sète et Frontignan). La cohérence des frontières naturelles, historiques et culturelles du Bassin de Thau doit être respectée. Il faut conserver une unité territoriale avec, au sud de l’étang, Thau Agglo et au nord, la Communauté de Communes incluant notamment Mèze. Cette unité favorisera une véritable politique d’aménagement du territoire tant pour  l’urbanisme que pour les déplacements. Ce regroupement assurera un meilleur contrôle des lagunages, ainsi que des problèmes liés aux écoulements d’eaux pluviales chargées de produits phytosanitaires (sans compter les eaux usées plus ou moins bien traitées). C’est une garantie contre une nouvelle menace de déclassement de l’étang qui rendrait impossible l’activité conchylicole. Une association des structures existantes permettra une gestion plus souple, autour de projets ponctuels, au service de tous les habitants de l’étang de Thau.

 

Après-demain, la Pointe Courte les pieds dans l’eau?
pointe 

Pour plus de réflexion, voir différents

articles sur notre blog une ile au soleil

 

Rouler tue

 Des camions mesurant plus de 25 mètres et pesant jusqu’à 60 tonnes, seront probablement bientôt en circulation sur nos routes, si le gouvernement ne fait pas rapidement marche arrière. D’après nos sources, un décret est dans les tuyaux.

Tout semble avoir été décidé entre quelques fervents partisans de ces engins et les services du ministère.

Depuis l’annonce faite en avril dernier par Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports, France Nature Environnement s’est mobilisée. Cette fois, un sondage réalisé pour l’association est sans appel : les Français refusent à une écrasante majorité.

Alors que les Verts réclament à corps et à cris du ferroutage, le gouvernement continue à favoriser la route.

Qu’allons-nous faire à Copenhague?

 

Absent pas d’argent

 Nos élus doivent rendre des comptes aux contribuables. Ils font campagne sur un programme.

Sénateurs, conseillers régionaux, maires, conseillers généraux, font tous une petite lettre d’infos sur leurs activités au sein de leur assemblée… Tous sauf un!   le maire et conseiller général du canton 1 de Sète ! et pourtant, il encaisse ses indemnités pour ce travail dont les mauvaises langues disent qu’il n’est pas assidu, il prend souvent la tangente avant de voter, le téléphone sonne souvent pour une urgence    …

Nous pouvons nous poser la question très légitime: à quoi il sert ? Quels budgets a-t-il fait voter pour des projets sétois au 1er canton depuis son élection ? ?

 La tâche ne manque pas ! la route de Balaruc est toujours en piteux état, toujours aussi dangereuse, les abords laids et les cyclistes roulent en pointillé sur les bas côtés, on attend la peinture des ponts de la pointe courte et à Cayenne, c’est le « no man’s land »…..Mais, 2ème question aussi légitime, que fait-il de ses indemnités? On pourrait lui suggérer de les verser aux restos du cœur, ça tombe bien, ils viennent d’ouvrir dans le 1er canton!!!

 

Un faux, infos, informations.... 

 Il faut croire que les Verts gênent ... est-ce pour cela que des médias nous caricaturent ou nous

oublient systématiquement? La poste : les Verts, signataires du collectif contre le nouveau statut de la poste, présents devant les bureaux de poste et à la conférence de presse, samedi 21 11, mais absents de l’article du ML. Agrexco :  déformation, attaques confuses  dans l’édito de M. Rollat de la Gazette…Et l’on pourrait multiplier les exemples…

 

Stop au béton

 Les Verts se réjouissent de l’avis défavorable du commissaire enquêteur sur le permis de construire d’un immeuble sur les falaises de la Vigie !!! Enfin, une association de défense de l’environnement obtient gain de cause !     Le maire dit « écolo » veut absolument continuer les constructions sur les falaises en  mettant en doute l’avis d’un représentant de l’état qui fait son travail, on ne peut plus sérieusement, et désintéressé, lui !!

L’histoire de ces falaises, de la crique de l’Anau (sous la vigie) au cap de la plage du  Lazaret est un des exemples les plus lamentables de gestion de notre patrimoine littoral...

 

 

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